#2036
SolUsagersPsy
Participant

Bonjour,

Vous avez raison de dire que le fait de rechercher un logement demande énormément d’énergie. Et est un gros facteur de stress.

Sur la région parisienne, même si vous relevez du DALO ou du DAHO, les délais d’attente sont longs, bien trop longs. Pendant ce temps là, les personnes peuvent voir malheureusement leur état de santé (physique comme psychique) se dégrader.

On sait aussi que le fait d’être logé, de se sentir en sécurité dans un logement à soi, permettra d’appréhender bien mieux la reprise d’un travail. Et que le logement est donc une étape primordiale.

Votre fille semble avoir fait les démarches de base : dossier de demande de logement social / dossier DALO (via le SIAO). Est-ce qu’elle a un travailleur social au sein du CSAPA qui la suit ? ou dans un autre service social ? Dans ce dernier cas, celui-ci est-il en lien avec l’équipe médicale qui la suit ? (qui parfois a des contacts « réseau » que le travailleur social n’a pas…)

Il existe aussi des structures d’hébergement autres que le logement autonome (en parc public ou privé), dont certaines sont bien adaptées pour une personne ayant un trouble psychique et qui n’est pas forcément prête à vivre dans un logement autonome tout de suite. Je pense par ex aux appartements thérapeutiques.

Sur mon site, il y a toute une thématique autour du logement, qui vous donnera, à vous et/ou à votre fille, peut-être des idées : Se loger – cf aussi le plan détaillé de cette thématique.

Il existe aussi un dispositif spécifique (qui sera d’ailleurs présenté lors de la conférence du 25 mars), « Un chez soi d’abord« , où le logement est considéré comme un préalable à l’insertion, et qui est un dispositif réservé aux personnes ayant un trouble psychique. J’en parle ici.

Bon courage à vous, et bien sûr à votre fille !

Catherine