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Centre Alexandre Dumas, le il y a 7 années et 2 mois.
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22 mars 2016 à 13 h 22 min #2254
Centre Alexandre Dumas
ParticipantFaire connaître aux psychiatres l’importance de ce dispositif dans le parcours de personnes en handicap psychique
Il est important de rentrer dans un dispositif de pré-orientation rapidement.
Dès que le patient tombe malade (après une hospitalisation) ou au début de la prise d’un traitement il serait judiciable d’informer ce dernier sur l’existence de la pré-orientation.
Il serait souhaitable d’informer le patient et/ou sa famille (s’il n’est pas en capacité de recevoir ces informations) sur la pré-orientation afin qu’il puisse faire des projets pour l’avenir même si à ce moment sa santé ne lui permet pas de commencer cette dernière. Comme cela le patient ne sentira pas que son avenir sera sans issue.
Ainsi le patient peut se projeter dans l’avenir, s’inscrire à la pré-orientation (car cela peut demander plusieurs mois d’attente).
Si le patient n’est pas au courant de l’existence de la pré-orientation il risque d’avoir des difficultés énormes pour retrouver un emploi. Lorsque l’on a un handicap psychique, avec les traitements on peut être ralenti, fatigué, se dévaloriser ce qui peut empêcher la reprise d’un emploi en milieu ordinaire.
Plus on reste longtemps sans rien faire, plus il sera difficile de reprendre une activité.
Si le cerveau ne fonctionne pas « intellectuellement » après il sera difficile d’arriver à se concentrer et à lire.
De même pour les horaires il est important d’avoir un planning à respecter sinon le rythme du sommeil est décalé, on n’arrivera plus à se lever et à se coucher tôt et à avoir des heures de repas fixes (l’organisme a besoin d’un rythme équilibré pour se maintenir en bonne santé).
Vivre en société est aussi important, plus on reste longtemps seul, plus il est difficile de lier des liens avec les autres.
Lorsque l’on est malade sans activité professionnelle on ne pense qu’à sa pathologie, qu’à son traitement, qu’aux effets secondaires de ce dernier, on est centré sur soi-même ; la pré-orientation va nous permettre non pas d’oublier ces derniers mais d’y penser moins, donc de nous sentir moins malade.
Grâce à la pré-orientation on réfléchit sur un projet professionnel et on a la possibilité de retravailler en ESAT ou d’effectuer une formation en CRP adaptés au handicap psychique.
Je pense que ce dispositif m’a permis de prendre conscience de tout cela. Cela peut permettre aux autres patients d’en avoir les mêmes bénéfices.
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